Deux dispositions règlementaires impactent les évolutions observées à partir de 2018-19 et créent des ruptures statistiques :
- Le nouveau
Cadre National des Formations (CNF), mis en place pour les diplômes de Licence.
Le CNF réduit considérablement le nombre d’intitulés de diplôme. Certains de
ces intitulés sont devenus plus précis, conduisant à un classement par
discipline plus aisé : c’est le cas des licences de sciences, moins fréquemment
classées en « pluri-sciences », mais davantage en « sciences fondamentales et
applications » ou en « sciences de la nature et de la vie ». À l’inverse,
d’autres intitulés sont plus généraux, notamment dans les disciplines
littéraires (Licence mention Humanités par exemple) et sont plus fréquemment
classés en « pluri-lettres, langues, sciences humaines ».
- La mise en
place progressive de conventions entre les lycées possédant des classes
préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et les Établissements publics à
caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP), dont font partie les
universités, augmente significativement le nombre d’inscriptions en licence LMD
à partir de cette année, même si les doubles inscriptions étaient déjà
possibles et effectives auparavant. Les inscriptions comptabilisées en
université incluent ces doubles inscriptions. Ces deux évolutions impactent
surtout les effectifs détaillés par discipline en L1, filière qui accueille la
grande majorité des nouveaux entrants. L’impact sur les effectifs totaux est
plus marginal. Les évolutions tenant compte des doubles inscriptions sont à
périmètre réglementaire constant. |